En effet, le directeur de collection de l'editeur Laser Books, Roger Elwood, confie à ces auteurs la réalisation d'une série de dix volumes sur le thème du Roi Arthur. Passionnés par les oeuvres de Dikens et d'Henry Mayhew, ils crééent un monde s'inspirant des bas-fonds de Londres au XIXe siècle aux influences victoriennes. Powers écrit par la suite Les voies d'Anubis et Blaylock publie Homunculus qui continuent à s'inspirer de ce même univers qu'ils qualifieront de "steampunk" suite à l'allusion ironique de K.W.Jeter au genre cyberpunk qui, lui, renvoit le lecteur dans un monde futuriste.

 

Hélas la collection ne voit jamais le jour, mais les auteurs trouveront d'autres éditeurs qui en éditeront les textes. Jeter publiera aussi Morlock Night, un roman tout droit inspiré et réécrit du monde de La machine à explorer le temps de G.Wells (ce dernier a d'ailleurs été adapté au cinéma en 2012 par Sydney Bernard). Une fois de plus, c'est Londres à l'époque victorienne qui fait office de décor pour la trame de l'histoire: un homme, fou d'amour pour sa femme décédée, décide de la sauver en remontant le temps indéfiniment grâce à sa machine à voyager dans le temps, mais ne réussit pas échapper à son destin, et à sauver sa bien-aimée...Il arrivera par la suite dans un futur fictif où il devra détruire sa machine afin de ne plus influencer les événements de l'Histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ses oeuvres ont eu comme un effet de résonnance: en effectivement, les auteurs s'ancrent peu à peu dans ce style, parodiant en quelque sorte le cyberpunk souvent associé à un univers sérieux et déprimant, contrairement au Steampunk qui se veut drôle, original, et surtout très libre sur le plan créatif.